Le poids du monde est une référence au livre de Peter Handke. Il écrivit ce journal de novembre 1975 à mars 1977, pour saisir le monde autour de lui en notant les expériences vécues au quotidien. Il relate des choses en apparence anecdotiques mais qui, toutes ensemble, finissent par peser et solidifier une conscience élargie des enjeux du "vaste monde".

La légèreté de l'être est une référence au livre de Milan Kundera paru en 1984. Dans l'insoutenable légèreté de l'être, la légèreté et la liberté vis-à-vis des autres côtoient la pesanteur de l'engagement et la lourdeur du destin.

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Le rapprochement de ces deux références littéraires est le fil qui rattache ces oeuvres. Élans, prises de tête, enlacements, cris, caresses et regards manifestent la conscience de l'instant et de l'éternité dans une balance entre le poids du monde et la légèreté de l'être.

 

Les tableaux sont associés à des phrases-titres cueillies dans ces deux livres ou dans des lectures de René Char ou Victor Hugo. Les mots rapportés aux images produiront peut-être rêverie et flottement de la pensée... 

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