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Dans destinerrance, terme emprunté à Jacques Derrida, on entend simultanément le déterminisme de la destinée et l'hasardeuse errance du cheminement personnel...

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Les paysages de destinerrances sont imaginaires. Ce sont des lieux que l'on traverse mais que l'on n'habite pas. Comme les déserts ce sont des lieux pour se rencontrer soi-même. Ces paysages interrogent aussi sur les dangers que fait courir l'être humain à la nature.

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Les figures que je peins ont escaladé des pentes raides. C'est de l'énergie dépensée pour aller plus haut que soi. Seules parmi les autres, elles s'éparpillent dans l'infini.

Elles cherchent leur être dans ce qui les entoure.

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